Santé – Voix Offhttps://voixoff.infocomlannion.fr/Écouter ceux qu'on ne voit pasSun, 10 Mar 2019 18:41:16 +0000fr-FRhourly1https://wordpress.org/?v=5.5.3158445566 Derrière le mur… de l’hôpital psychiatrique de Bégardhttps://voixoff.infocomlannion.fr/longform/derriere-le-mur-de-lhopital-psychiatrique-de-begard/https://voixoff.infocomlannion.fr/longform/derriere-le-mur-de-lhopital-psychiatrique-de-begard/#respondFri, 08 Mar 2019 22:00:41 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?post_type=longform&p=740Bégard, “la ville des fous”. Une image stigmatisante qui s’accroche comme une tare aux patients qui séjournent à l’hôpital psychiatrique. Pourtant, celui-ci propose bon nombre d’activités aux patients, pour les sortir de leur isolement et essayer de briser ce stéréotype négatif.

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« J’ai repris possession de moi-même » : Morgane, en rémission après dix ans de suivi psychiatriquehttps://voixoff.infocomlannion.fr/2019/03/07/jai-repris-possession-de-moi-meme-morgane-en-remission-apres-dix-ans-de-suivi-psychiatrique/Thu, 07 Mar 2019 14:53:03 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?p=717Après avoir sombré dans une dépression suicidaire, Morgane a été prise en charge à l’hôpital psychiatrique de Bégard. Aujourd’hui, elle a surmonté son épreuve et est prête à se réinsérer dans la vie « à l’extérieur ».

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Après avoir sombré dans une dépression suicidaire, Morgane a été prise en charge à l’hôpital psychiatrique de Bégard. Aujourd’hui, elle a surmonté cette épreuve et est prête à se réinsérer dans la vie « à l’extérieur ».

«Il y a 10 ans, je ne me serais pas crue capable de faire ça. » En acceptant cette interview, Morgane, 29 ans, passe un cap qui témoigne de l’avancée de son parcours de guérison. Cette rencontre contraste avec sa vie d’alors, quand elle était repliée sur elle-même et craignait les rapports sociaux.

En cause, les blessures qu’elle a endurées dans son passé. « Harcèlement scolaire, passé familial douloureux… À 19 ans, je n’avais envie de rien, je ne voulais plus être là. J’ai tenté de sauter du septième étage. Heureusement, on a réussi à me rattraper à temps. »

Une vie rythmée par les prescriptions médicales

Assurée dans ses propos, la jeune femme au tee-shirt mauve retrace son cheminement, entre les séances avec sa psychologue, l’hôpital de jour et les activités prescrites par le médecin.

Après sa tentative de suicide, une ambulance la transporte à l’hôpital Bon Sauveur. Elle passe trois jours enfermée dans une chambre, sans avoir accès à la salle de bain, remplie d’objets « potentiellement dangereux ». Pour fumer, elle attend que la cour du bâtiment soit libre, afin de ne pas être en contact avec d’autres personnes.

S’ensuit une longue période à l’hôpital de jour, avec des médicaments à prendre. Plus surprenant, le médecin lui prescrit des activités pour la faire sortir de force de son enfermement intérieur. La nouvelle arrivante peut choisir entre du sport, du jardinage, l’entretien d’un mini-golf ou son exercice favori : servir à la cafétéria.

Retrouver les plaisirs de la vie quotidienne

D’abord réticente, Morgane apprend à accepter l’aide qu’on lui propose. Elle commence sa lente réinsertion « à l’extérieur ».

La patiente est reçue par une famille d’accueil thérapeutique. Elles sont chargées d’accompagner les patients dans les tâches du quotidien et de leur apprendre à apprécier de nouveau la vie. Avec la sienne, elle redécouvre les plaisirs et les obligations de la vie de famille. « On faisait des balades, il fallait que je prenne le temps de vivre, d’apprécier le soleil, les plantes et les tâches ménagères ! »

L’amour comme médicament

C’est dans sa famille d’accueil qu’elle rencontre son futur mari, en 2009. « J’ai tout de suite su que c’était l’homme de ma vie. Je l’ai senti dans ma tête, dans mon corps, même dans ma façon de parler et de rire. C’était la libération ! », déclame-t-elle avec passion.

Cet élan lui donne la hargne de s’en sortir. Elle intègre une succursale de l’hôpital qui accompagne les patients dans les tâches quotidiennes jusqu’à leur guérison. Une chambre en colocation est mise à sa disposition au sein du Bon Sauveur.

Les débuts sont difficiles et la colère toujours présente. Après tant d’efforts, Morgane a du mal à supporter qu’on lui dise ce qu’elle doit faire : « J’avais du mal avec l’autorité. J’étais en train de reprendre confiance en moi. Exprimer mon mécontentement me permettait de reprendre possession de moi-même. »

Maintenant allégée par sa prise en charge sous curatelle, soulagée par son suivi psychologique, Morgane attend qu’une place se libère pour travailler dans un établissement pour personnes handicapées.

Dix ans après, lorsqu’elle regarde son histoire avec du recul, elle n’y voit rien de dramatique : « En fait, on est tous un peu malade, faut pas croire, on a tous un grain dans la tête. »       

                                                                                                                  Loréna Bordiec

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Alzheimer : retrouver la parole au Bistrot mémoirehttps://voixoff.infocomlannion.fr/2019/03/06/alzheimer-retrouver-la-parole-au-bistrot-memoire/Wed, 06 Mar 2019 16:57:41 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?p=726En France, on estime que 900 000 personnes sont atteintes de maladie d’Alzheimer. 60% d’entre elles vivent à domicile, la maladie devient alors un membre à part entière des foyers. L’union des Bistrots mémoire est une initiative bretonne, qui tente de lutter contre l’isolement social et le manque d’informations, dont

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En France, onestimeque 900 000 personnes sont atteintes de maladie d’Alzheimer. 60% d’entre elles vivent à domicile, la maladie devient alors un membre à part entière des foyers. L’union des Bistrots mémoire est une initiative bretonne, qui tente de lutter contre l’isolement social et le manque d’informations, dont souffrent souvent ces familles. 

On résume souvent la maladie d’Alzheimer à des troubles de la mémoire. Toutefois, les personnes qui en sont atteintes et leur entourage subissent également d’autres symptômes, que leur impose indirectement la maladie : dépression, tensions familiales, isolement social, etc. Bistrot mémoire intervient alors pour sortir ces duos aidant-aidé de leur routine et de leur confinement. Le premier Bistrot mémoire a été créé en 2004, s’en sont suivis 49 autres.

 

 

Le 21 janvier, le premier Bistrot mémoire des Côtes-d’Armor a été inauguré : Le Kafe Marvailhoù.  Depuis, les rencontres alternent, une semaine sur deux, entre Le Petit Saint-Michel de Saint-Michel-en-Grève et le bar L’Express de Plouaret.

Les Bistrots mémoire offrent un lieu d’échange aux malades et à leurs proches. Hors du cadre médical, ces rencontres contribuent à faire évoluer les représentations sociales sur les personnes atteintes de troubles de la mémoire et maladies apparentées. Ces rencontres permettent également de redonner la parole à ces personnes marginalisées.

 

«Le fait de venir, apporte un travail d’acceptation de la maladie, aussi bien pour l’aidant que la personne malade,explique Lise Gauvin, psychologue et animatrice des rencontres.  Souvent, c’est la question de la solitude qui amène les gens à venir ici. On n’ose pas nommer la maladie ou tout simplement dire le mot “Alzheimer”. »

 

 

Si les retours des participants sont très positifs, beaucoup n’osent pas encore franchir le pas. Parler de la maladie reste difficile. Les initiateurs du projet espèrent donc voir les rencontres se démocratiser davantage. Claudine Thomas, coordinatrice locale :
« On a mis en place un covoiturage dans les villages, pour que même les personnes qui n’ont pas de moyen de locomotion puissent se rendre à nos rencontres. »

Laureline Pinjon

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