Lannion – Voix Offhttps://voixoff.infocomlannion.fr/Écouter ceux qu'on ne voit pasThu, 07 Mar 2019 16:25:02 +0000fr-FRhourly1https://wordpress.org/?v=5.5.3158445566 Orientation : les lycéens ne choisissent pas vraiment leur parcourshttps://voixoff.infocomlannion.fr/2019/03/01/orientation-les-lyceens-choisissent-t-ils-vraiment-leur-parcours/Fri, 01 Mar 2019 09:44:09 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?p=620Pression de l'entourage, des enseignants, du système social, les lycéens n'ont pas toujours le choix de leur orientation. En pleine période de questionnement et de doutes, leurs envies sont loin d'être toujours respectées, ni même entendues.

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Pression de l’entourage, des enseignants, du système social… les lycéens n’ont pas toujours le choix de leur orientation. En pleine période de questionnement et de doutes, leurs envies sont loin d’être toujours respectées, ou même entendues.

 

« Orientation ». Un terme qui effraie plus d’une personne avant la sortie du collège ou du lycée. Vers quel domaine se tourner ? Quelle école ? Quel apprentissage ? Comment savoir si la voie choisie correspond ? Tant d’interrogations qui se multiplient dans la tête des jeunes adultes, au moment de s’orienter vers un domaine dans lequel ils pourraient bien évoluer une grande partie leur vie.

Pour les accompagner dans le choix de leur orientation, les ressources ne manquent pas : conseillers d’orientation, professeurs principaux, ou même parents. Le rôle de ces personnes est souvent d’une importance capitale dans le choix de l’orientation. Parfois trop. Si bien que le lycéen doit mettre de côté la voie qu’il préfère, pour des critères qui ne sont pas satisfaisants aux yeux des parents ou de ses enseignants : salaire, taux d’insertion professionnelle, niveau d’étude trop faible… Des priorités qui diffèrent de l’idéal recherché par le lycéen. 

20% des 18-25 ans n’ont pas choisi leur orientation

En 2018, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie a réalisé une étude pour le Cnesco (Conseil national d’évaluation du système scolaire), sur le vécu du parcours d’orientation chez les 18-25 ans. Un échantillon de 1 158 jeunes a été interrogé. Les résultats sont alarmants : près d’un jeune sur cinq estimerait ne pas avoir eu le choix dans son orientation. Un constat flagrant notamment dans les lycées professionnels. Les étudiants suivent alors un parcours par défaut, dans lequel ils ne se plaisent pas. La solution peut alors être la ré-orientation. Problème : celle-ci est bien souvent vue comme un échec.

Un accompagnement scolaire parfois défaillant

Dans le rapport du Cnesco, si près de 20% des 18-25 ans interrogés affirment ne pas avoir eu le choix dans leur orientation, ils sont 48% à reconnaître ne pas avoir été suffisamment accompagnés par leur établissement. Et ce, même si de nombreux moyens sont mis à disposition. « L’orientation représente désormais 54 heures en seconde », explique Nathalie Le Gall, directrice du CIO (Centre d’information et d’orientation) de Lannion. « Il y a maintenant deux professeurs principaux par classe. Les élèves sont mieux accompagnés et peuvent avoir deux regards sur l’orientation. Après, il y a forcément des profs principaux impliqués, et d’autres non. » 

Les professeurs donnent leur avis aux élèves concernant le choix des filières. Et les critères pris en compte, comme les résultats scolaires, privent parfois les élèves d’une filière qui leur aurait plu davantage. « La filière STMG est dévalorisée. La moitié des gens sont là à cause de leur notes, pas assez bonnes pour aller en filière générale », précise André-Pierre, élève au lycée Félix-Le-Dantec.

Pour Sophie, mère de quatre enfants, l’accompagnement scolaire n’est pas suffisant pour les lycéens : « Les profs ont une vision incomplète. Ils ne voient l’élève que dans leurs propres matières. Alors que l’élève pourra s’épanouir quand il sera dans un domaine qui lui plaira. »

L’influence majeure des parents

Interlocuteurs fréquents du lycéen sur le sujet de l’orientation, les parents ou les tuteurs sont bien souvent, selon l’étude du Cnesco, les interlocuteurs principaux (52%). Suivent ensuite les professeurs principaux (10%), les camarades de classe (7%), puis les frères et sœurs (6%). Finalement, les conseillers d’orientation d’établissements scolaires sont loin d’être les interlocuteurs privilégiés des élèves (6%).

Mais ne prenant pas toujours en compte les envies de leurs enfants, les parents sont les premiers à leur déconseiller certaines formations. Ils les poussent même à faire certains choix. 37% des jeunes interrogés estiment que leurs parents les ont poussé à suivre certaines options durant leur scolarité (latin, troisième langue, etc). Une proportion plus élevée chez les enfants de cadres (43%) que chez les enfants d’employés (35%)

 

Pour la directrice du CIO de Lannion, les parents peuvent accompagner leurs enfants, mais ne doivent pas pour autant les empêcher de choisir certaines formations : « Avec le chômage, beaucoup de parents sont angoissés, ils veulent un bon avenir pour leurs enfants. Les parents doivent laisser leurs enfants s’épanouir. » 

Un point de vue partagé par Manuella Radigue, coach professionnelle et personnelle à Lannion : «On demande aux jeunes de choisir très tôt, avec plusieurs niveaux de pression, souvent inconscients : la pression du système, où il faut “réussir”, et celles des enseignants et de l’entourage familial. Les élèves doivent avoir une capacité de recul pour faire leurs propres choix. »  

Anouk Loisel, Laureline Pinjon et Léo Roussel
Crédit photo : Anouk Loisel

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Gens du voyage : sur le bord de la route politiquehttps://voixoff.infocomlannion.fr/2019/02/15/gens-du-voyage-sur-le-bord-de-la-route-politique/Fri, 15 Feb 2019 10:38:57 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?p=303Mis à l’écart et victimes de clichés, les gens du voyage sont des sans-voix dans les urnes, dans les débats de société et la politique. Pourtant, à Lannion, certains étaient sur les ronds-points avec les Gilets jaunes.

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On les entend peu et on ne les voit presque jamais. Mis à l’écart, volontairement ou non, et victimes de clichés, les gens du voyage sont des sans-voix dans les urnes comme dans les débats de société et la politique. Pourtant, à Lannion, certains étaient sur les ronds-points avec les Gilets jaunes. Dans les Côtes-d’Armor, l’association Itinérance22 les aide à se rapprocher du droit commun.  

Léo Tixador et Benjamin Pamiseux ont pris leurs vélos et sont partis rencontrer les habitants de l’aire d’accueil de Lannion. Écoutez leur podcast juste en dessous.


 

À Perros-Guirec, aucune aire d’accueil des gens du voyage. Pourtant, la loi du 5 juillet 2000 oblige les communes de plus de 5 000 habitants à en construire une. « Peu de villes respectent cette règle », note Serge Faindt, directeur de l’association Itinérance22, basée à Saint-Brieuc et agissant dans tout le département. « La défiance entre sédentaires et voyageurs est encore grande. À Perros-Guirec, un lobbying a empêché la création de l’aire d’accueil, pour conserver le chic de la station balnéaire. »

À Lannion, une trentaine de caravanes se côtoie sur le bitume, entre champs et centres de recherches. Les installations sanitaires sont vétustes et peu entretenues ; des toilettes ont même été condamnées.

L’impression d’être perçus négativement par les sédentaires ne pousse pas ces habitants à s’investir dans la vie publique. D’où le rôle de l’association Itinérance22, qui aide les gens du voyage dans leurs démarches administratives, – notamment pour les listes électorales – compliquées bien souvent par un illettrisme encore répandu. « La situation a évolué, mais encore aujourd’hui, presque aucun enfant n’est scolarisé à partir du collège. »,indique Serge Faindt. 

Une loi qui évolue

Josué et sa fille
Josué et sa fille attendent la réponse à leur demande de logement.

Des barrières législatives existaient concernant le droit de vote des itinérants (retrouvez ici notre article sur l’abstention). Il y a peu, il leur fallait attendre trois ans pour pouvoir voter dans leur « commune de rattachement ». L’assignation à cette dernière nécessitait une demande d’élection de domicile, où les voyageurs devaient justifier d’une quelconque attache avec la ville (professionnelle, par exemple). Depuis deux ans, ils sont soumis au même régime que les autres citoyens, c’est-à-dire une attente de six mois.

Si leur statut juridique est maintenant le même que tous les Français, certains gens du voyage se rapprochent aussi d’un mode de vie sédentaire. Josué, qui a garé sa caravane à Lannion en juillet 2018, a fini par effectuer une demande de logement en maison pour lui et sa famille. « À l’heure actuelle, c’est la seule solution pour nous. On nous crée des aires d’accueil, mais elles sont insalubres. »  Sa demande est en cours d’acceptation. Malgré cette sédentarisation, Josué n’a pas peur de perdre son identité culturelle : « Être gens du voyage, ça reste dans le sang. »

Léo Tixador et Benjamin Pamisseux
Crédit photos : Léo Tixador

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Des visages sur les murs du Trégorhttps://voixoff.infocomlannion.fr/2019/02/15/inside-out-lannion-les-centres-de-loisirs-semparent-du-projet/Fri, 15 Feb 2019 10:30:41 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?p=152Le projet Inside Out de Lannion gagne les centres de loisirs. A Joseph Le Gall et à Beg Léguer, les animateurs font participer les plus petits.

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Un projet photo grand format débarque dans les communes du Trégor. Petits et grands pourront avoir leur portrait affiché sur les murs. Le but : donner de la visibilité à tous. Les centres de loisirs de Lannion sont les premiers à sortir l’appareil. 

Lundi 11 février, au centre aéré de Beg Léguer, le tableau d’affichage a troqué sa traditionnelle couleur rouge contre un revêtement de photos. Une cinquantaine de portraits a pris place sur le mur. Des clichés en noir et blanc, qui présentent les 6-12 ans du centre. Un projet artistique proposé par les animateurs du centre, en réponse au projet photo mondial Inside Outqui débarquera bientôt à Lannion.


 

Le projet Inside Outest né en 2011. À son origine, l’artiste JR. Au début des années 2000, il affiche des portraits de jeunes des quartiers défavorisés sur les murs des communes privilégiées. Quelques années plus tard, l’artiste voit plus grand. Il élabore un projet d’art mondial :Inside Out.  L’idée est simple : afficher dans l’espace public des portraits en grand format et noir et blanc,pour que« chacun partage son histoire et [pour] transformer un message personnel en œuvre d’art publique ».Depuis mars 2011, plus de 300 000 posters ont été imprimés, pour plus de 129 pays.

 


 

De New-York à Vieux-Marché

Dans le Trégor, c’est le Pôle Image Rural de Vieux-Marché qui porte le projet. Samission: collecter plus de 150 portraits de Trégorrois. Mélangés au fonds photoYvonne Kerdudo, tous ces clichés devraient être imprimés sur des posters de 140 centimètres par 90, pour ensuite être affichés dans les lieux publics, à la manière de JR.

Centres sociaux, centres aérés ou encore EHPAD, de nombreuses structures ont répondu positivement à l’appel du Pôle Image Rural. Solène Roudaut, directrice du centre aéré Beg Léguer de Lannion, a tenu à s’investir dans le projet :« On a carrément adhéré. On trouvait ça sympa de faire participer les enfants à un projet mondial d’art de rue. »

 

[See image gallery at voixoff.infocomlannion.fr]

Jean-Philippe Delenda, surnommé“Jean-Phi”par les enfants, est animateur. Il s’est improvisé photographe du centre. « Inside Out donne la possibilité à des gens qu’on ne voit pas souvent, ici en l’occurrence des enfants, d’être vus »sourit-il, appareil photo en mains. Le temps d’un après-midi, il a fait une représentation miniature du projet sur les murs. Le lendemain, il commence à prendre en photos les enfants pour le projet taille géante. 

« Voir des personnes là où on n’en a pas l’habitude »

Pour le coordinateur du Pôle Image Rural, Pierre Bueno, le projet prend tout son sens aux abords de Lannion  :« L’idée c’est de voir son voisin de Vieux-Marché sur la façade de la mairie de Lannion. »Au-delà du rapprochement entre urbanisme et ruralité, Inside Out offre à chacun l’opportunité d’être vu. 

« Des gens jamais vus et des gens qui ne se côtoient jamais se retrouveraient côte à côte, mais aussi des gens déclassés socialement, d’autres plus intégrés. » Pierre Bueno 

Les photos seront affichées en juin 2019 dans tout le Trégor. L’appel à portraits est lancé. 

Laureline Pinjon et Léo Roussel.
Crédit photo : Laureline Pinjon et Léo Roussel

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Lannion en dehors des urneshttps://voixoff.infocomlannion.fr/2019/02/14/titre/Thu, 14 Feb 2019 17:28:02 +0000https://voixoff.infocomlannion.fr/?p=267À trois mois des élections européennes, le taux d’abstention record observé en France lors des dernières élections est aussi visible localement. À Lannion, de nombreux habitants ont décidé de tourner le dos aux urnes. Ils livrent leurs raisons. À l’instar de la Bretagne, la ville de Lannion a longtemps été bonne élève

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À trois mois des élections européennes, le taux d’abstention record observé en France lors des dernières élections est aussi visible localement. À Lannion, de nombreux habitants ont décidé de tourner le dos aux urnes. Ils livrent leurs raisons.

À l’instar de la Bretagne, la ville de Lannion a longtemps été bonne élève en matière de participation électorale. Lors du second tour des élections présidentielles 2017, le taux d’abstention en France était de 25,44%, contre 21,17% dans la commune trégorroise (et de 19,23% dans les Côtes-d’Armor). Un score bas mais qui progresse depuis quelques années, comme le montre le graphique ci-dessous.

 

L’abstention reste toutefois faible par rapport aux élections municipales ou législatives. La proximité entre le politique et le citoyen, voulue et affichée par les candidats, n’arrange rien : les électeurs Lannionnais semblent bouder les urnes lors de ces échéances électorales. À Lannion, le taux d’abstention avoisinait les 40% aux dernières élections municipales (2014).

 

Qu’en sera-t-il pour les Européennes ? 

Tous ces chiffres viennent corréler un sondage BVA pour la presse régionale, publié le 14 décembre 2018 dans le Télégramme. Les Bretons seraient en effet les bonnets d’âne des élections européennes. Seulement 47% des sondés seraient intéressés par le scrutin. Juste devant les régions Pays de la Loire et Hauts-de-France (48%). Pour rappel, en 2014, l’abstention aux élections européennes avait atteint 52,08% dans les Côtes-d’Armor et 52,46% à Lannion, selon le ministère de l’Intérieur.

Alors, comment expliquer une telle défiance pour le scrutin européen ? Les abstentionnistes sont de plus en plus nombreux, mais restent difficiles à interroger. Si ne pas voter semble encore tabou, certaines raisons communes aux abstentionnistes lannionnais émergent. 
Beaucoup expliquent leur choix par une défiance du système démocratique actuel. Dans leur ligne de mire : le manque d’offre politique. Toutes et tous partagent l’impression qu’aucune des personnalités présentes lors des élections ne correspondent à leurs idées.

Paroles d’abstentionnistes 

Pire encore, les décisions politiques seraient, pour la plupart des personnes rencontrées, favorables uniquement à une infime partie de la population. C’est en tous cas le discours que porte Elise Pont. Si elle s’est déplacée aux urnes lors du premier tour des présidentielles 2017, elle est restée chez elle lors du duel Macron-Le Pen. Une décision qu’elle compte réitérer lors des Européennes. À 20 ans, elle ne supporte plus le « manque de renouvellement de la classe politique et l’absence d’intérêt porté à ceux qui travaillent ».

 

« Quand je vois que deux semaines après avoir fait mon plein, je dois en refaire un nouveau à 70 balles, je ne trouve pas ça normal, alors que deux semaines avant je le faisais à 50 balles. » Un sentiment de crouler sous les taxes que Nadine partage. Pour cette fonctionnaire territoriale de 53 ans, habituée aux votes blancs, les Français sont à la merci des financiers : « Ils perdent un centime, il faut faire 10 euros le lendemain », dit-elle en souriant.

 

Pas un seul des abstentionnistes interrogés n’échappe à ce fatalisme, un sentiment revenant souvent, qui n’est pas sans rappeler le champ lexical des discours des Gilets jaunes. À force de ne plus se sentir écoutés par la République, l’abstention devient une manière de traduire leur perte de confiance envers les instances démocratiques.

 

 

Guillaume Louvion, 35 ans, abstentionniste
Guillaume Louvion, 33 ans

« Si le vote servait à quelque chose, ça ferait longtemps qu’il serait interdit. » Guillaume Louvion, 33 ans, s’amuse à paraphraser cette citation de l’humoriste Coluche. La dernière élection présidentielle ? Il ne la digère pas. « Ils ont mis l’arsenal Le Pen en face pour être sûr que Macron soit élu. Les dés sont pipés dès le début. Jusque-là, c’était le jeu de la droite et de la gauche, alors il fallait choisir son camp. Les centristes auraient pu faire quelque chose, ça n’a jamais été le cas. »

 

 

 

Jean Léturgie, 35 ans

Jean Léturgie s’abstient à chaque élection, depuis plus de seize ans maintenant. Le déclic : l’élection présidentielle de 2002. Ce choix par défaut, entre deux candidats, il ne veut plus le refaire : «Je ne me reconnais plus là-dedans et je n’ai plus envie de voter par contrainte. En me rendant aux urnes, je cautionnerais un système que je refuse. » Si le trentenaire assume le choix de s’abstenir, il ressent toutefois une certaine pression : « Les politiques et les médias répètent sans cesse d’aller voter, pour moi c’est de la manipulation. »

 

 

 

S’ils s’abstiennent pour l’instant, la majorité des personnes interrogées sont prêtes à renouer avec l’urne, si le vote blanc venait à être comptabilisé. 80% des Français seraient favorables à cette reconnaissance, d’après un sondage BVA. Aucune mesure n’est encore prise, mais Emmanuel Macron a d’ores et déjà déclaré, le 10 décembre 2018, vouloir « poser la question de la prise en compte du vote blanc ».

 

Armand Patou, Benjamin Pamiseux, Nicolas Mayart
Crédits photos : Armand Patou

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